What is love

baby don't hurt me no more
CHAPITRE PREMIER - une pensée peut faire des ravages
« Dis papa... Pourquoi tu dis qu'ils sont des moins que rien les moldus ? » Ton père, il avait bien failli s'étouffer à ce moment-là. D'ailleurs, dans ce temps, tu ne voyais pas trop pourquoi, après tout c'était vrai ce que tu disais. Ton père, il considérait vraiment les moldus comme des moins que rien. Et tu étais curieuse de savoir pourquoi, car au fond, toi, tu les trouvais sympathiques. « Parce que c'est le cas, Cléophée. Maintenant arrête de me poser des questions et mange. » Et il eut le droit aux gros yeux de la part de sa femme, ta mère. Bien sûr, celle-ci ne pensait pas ainsi et évidemment et tu le savais dès lors à cette époque. Pour elle, toutes des histoires de sang pur ne voulaisnt rien dire. Si elle avait épousé ton père c'était simplement car elle y avait été contrainte. Autrement cela ne se serait certainement jamais passé comme ça. Mais les pensées de tes parents ont toujours été très contradictoires. Ta mère disait blanc, ton père répondait noir. Et le cercle tournait toujours. Mais le truc, c'est que ta mère, elle n'avait jamais su s'affirmer lorsque ta soeur et toi vous étiez là. Mais si l'on en reviens à toi, en fait tu pensais davantage comme ta mère. Ils sont gentils les moldus, et c'est la même chose pour les sorciers qui n'ont pas le sang pur comme ta famille. Toi, tu ne vois pas en quoi ces gens sont différents de toi. Même que certains sont beaucoup plus gentils que ton père. Enfin, ça te fait de la peine que ton père dise cela à propos des gens que tu considères comme tes amis. Comme cette gamine, que tu avais rencontré l'avant-midi même. Une moldue, bien entendu. Tu avais joué avec elle, au parc surtout. Elle était très gentille, ta nouvelle amie et cela même si elle n'avait aucun pouvoir magique. Tu ne pus alors t'empêcher de répliquer : « Moi je les aime bien les moldus. » Et c'est là que ton père se mît en colère. Tu ne savais pas vraiment pourquoi, après tout tu avais juste dit que ce que tu pensais, non ? « VA DANS TA CHAMBRE CLÉOPHÉE ET N'EN SORT PAS JUSQU'À NOUVEL ORDRE. » Des larmes étaient automatiquement montées jusqu'à tes petites yeux et tu t'étais exécutée. Ta mère avait fini par monter te voir pour te réconforter un peu. Mais ça ne changerait rien au fait que ton père était un monstre et qu'il n'avait pas de coeur.

CHAPITRE DEUXIÈME - je diffère, mais c'est mieux ainsi
L'avenir est quelque chose de frêle. Certes oui, il y a de ceux pouvant la lire, la voir, la vivre, mais jamais ils ne pourront dire que ceci ou cela se passera. Parce qu'au fond, ils ne peuvent en être sûr. Toi-même tu ne peux en être sûre. Tu pourrais voir, dans une boule de cristal la mort de ta soeur, jamais tu ne pourras été certaine que cet événement se produira. Tout dépend des chemins qui seront pris par ces gens. La mort de ta soeur serait certes une possibilité, mais peut-être une possibilité sur cent, ce qui en soit fait très peu. Et tout cela malgré ce don dont tu as hérité. Alors, tu dois avancer, sans trop y penser. Mais alors que tes jambes se mettent en marche, tu as ce pincement au coeur. En fait ne pas penser aux éventualités est beaucoup plus difficile qu'on ne le pense. Car il y a toujours eu cette part en toi qui voulais des réponses à tes interrogations. Que va-t-il se passer ? Cette question fait rage dans ta tête encore et encore. Mais ce qui est le plus difficile à accepter, c'est que la réponse est à porter de main pour toi. Tu prends alors une grande respiration, tu dois réellement penser à autre chose. Tu regardes alors ce qui t'entoure. Les arbres te calment un peu, le vent qui souffle sur ta peau t'aide à reprendre tes moyens. Tu vas un peu mieux. Enfin pour le moment. Car ce calme, il ne dure jamais bien longtemps. Tu en profites pour marcher quelque peu, tu penses ainsi peut-être fuir tes pensées. Mais au fond de toi, tu sais bien que c'est tout simplement impossible. Ça, ta mère t'avait prévenue et tu l'avais écouté aussi. Mais en même temps c'était un peu plus fort que toi et malgré toute la volonté que tu mets. Tu avances, de plus en plus vite, et tu finis par courir. Tes mains serrent de plus en plus fort ta tête. Tu as envie de crier, de pleurer, mais tu serais si faible de te montrer sous ce jour. Alors, tu fonces, jusqu'à ta chambre, là où tu pourras enfin te débarrasser de toutes ses pensées. Là où tu pourrais obtenir réponse. En fait c'est ça qui te rend faible. Tu n'arrives juste pas à résister à la tentation, car celle-ci est trop fort. Alors, tu cherches, désespérément des réponses, ou quelque chose qui pourra apaiser ton âme. Quelque chose qui pourra te libérer de tout ça.

CHAPITRE TROISIÈME - la mort n'est jamais facile
Tu criais, tu pleurais, tu souffrais. À peine deux jours plus tôt on avait trouvé le corps de ta mère sans vie, des entailles sur chacun de ses poignets. Un suicide, avait déclaré le médicomage et pourtant, tu ne voulais pas y croire. Elle n'avait ou décidé de t'abandonner dans ce monde cruel, elle n'avait pas pu faire ça. Ta mère, c'était ton pilier dans ta famille pro sang pur. Et tu te retrouvais alors seule avec ton père et ta soeur, mitigée. Oui ta mère avait trouvé la mort, mais elle t'avait condamnée aussi. Tu étais maintenant à la merci de ton père, il n'y avait plus personne pour te protéger des horreurs qui se préparaient. Tu étais complètement perdue, anéanties. À un tel point que tu n'avais pu te résoudre à chercher du bonheur à quelque part. C'était tout simplement trop difficile. À accepter, à vivre. Mais tu enfilas les habits noirs et tu as attendu, de longues heures aux funérailles. Tu voyais toutes les sorcières qui connaissaient et qui aimaient ta mère et cela te brisait. Tu n'avais pas envie de rester là. On avait beaucoup de donner des condoléances, cela n'avait aucun effet sur toi. Car jamais on te redonnerait ta mère. Et tu commenças en vouloir à ton père. Dans ta tête, il était certain que si elle était morte c'était car il la rendait malheureuse. Mais détester était devenu si difficile. Tu étais dans un pitoyable état, c'est le cas de le dire. Et puis tu es partie, avant que tout cela soit terminé. Étant donné que tu n'en pouvais plus. Tu avais besoin d'être seule, à l'abri de tous ses regards qui avaient pitié de toi. Oui, certes tu souffrais terriblement, mais tu n'avais aucunement besoin de leur pitié. Tu allais passer à autre chose avec le temps, ils devaient donc te laisser un peu d'air tout simplement. Tu tentas de prendre de grandes respirations, mais c'était difficile avec cette boule que tu avais dans la gorge. Tu ne pus t'empêcher de te dire que tu aurais préféré que ce soit ton père. Mais cette pensée ne valait rien. Il était trop tard déjà. Tu devais arrêter de te faire du mal avec cela.
Et tu t'es assoupis dans tes larmes. Dormir t'avait donné un peu de force pour affronter le monde extérieur. Tu devais relever la tête, passer à autre chose. Bien sûr c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire, mais tu restais optimiste. Tu pris une grande respiration et te leva difficilement. Tu te dirigeas alors vers la cuisine, ou ta soeur était déjà installée. Visiblement, elle aussi avait pleuré. Et pourtant, elle n'avait jamais été réellement proche de votre mère. Lors tu franchis la porte son regard rougit se dirigea vers toi. Elle te fit un petit sourire triste avant de dire : « Il faut se soutenir, Cléo. » Elle étair sérieuse là ? Ou elle faisait tout pour te faire chier davantage ? « T'es sérieuse ? » Tu ne pris même pas la peine d'attendre sa réponse que tu quittas la cuisine.

CHAPITRE QUATRIÈME - un monstre, voilà ce que tu es 
« Cléophée, je dois te parler. » Tes yeux se levèrent vers ton père qui te fixait intensément. Quand il devait te parler, ce n'était jamais bon signe. Habituellement, il ne te parlait pas et tu ne lui parlais pas en retour et c'était certainement mieux ainsi, car à chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour te dire quelque chose c'était des reproches. Ce qui bien sûr te donnait des envies de meurtre à chaque fois, mais bon. « Bah vas-y, parle. Rien ne t'en empêche. » Tu retournas alors à ta lecture. En fait, tu n'avais pas spécialement envie d'entendre ce qu'il allait te dire. Mais bien sûr, tu n'avais pas le choix.« Arrête de faire ton arrogante tout de suite et écoute-moi. » Son ton n'était guère très amical, mais tu n'avais pas le choix. Alors, tu relevas la tête vers lui de nouveau, prête à l'écouter cette fois. « Dis-moi, tu as toute mon attention. » Oui, bien sûr qu'il y a cette petite pointe de sarcasme dans ta voix, car tu ne seras jamais gentille avec ton père. C'est comme ça. Tout simplement. Parce que tu ne l'aimes pas, parce que c'est un connard. Et pour plusieurs autres raisons, mais bon. « Je tiens juste à te dire que ce n'est pas une question, mais une affirma... » « Arrête de tourner autour du pot, j'ai autre chose à faire merde ! » Il soupire et tu le regardes, l'air de dire de se dépêcher, car tu n'as pas toute ta journée à attendre que monsieur s'ouvre la trape. « D'accord. Après les funérailles de ta mère, j'ai discuté avec certains de nos amis. Nous avons décidé de former une alliance. » Les funérailles de ta mère, cela faisait un an déjà... Mais, qu'est-ce que tu venais d'entendre ?! « Quand tu dis une alliance, tu parles d'un... » « Oui, je parle d'un mariage Cléophée. Et j'aurais dû prendre cette décision, bien avant comme je l'ai fait avec ta sœur. » « NON, NON ET ENCORE NON !!! » Et tu es partie, très en colère. Il n'était qu'un monstre ton père et tu le détestais, de toute ton âme.

CHAPITRE CINQUIÈME - oh, mais n'y pense même pas 
Tu courrais, un peu partout car tu le cherchais depuis déjà plus d'une heure. Kasey. C'est que tu allais lui arracher la tête, c'était certain. Tu faisais alors de plus grandes enjambés, pour finalement entrer dans la fraternité Elkpaw. Tu te fichais bien des regards qu'on te lança de travers, tu devais absolument le trouver. À partir de ce moment-là, ça ne te prit pas longtemps avant de le trouver. Il était simplement dans sa chambre en train de rigoler avec des potes à lui visiblement. Enfin, bien sûr, avant de trouver sa chambre, tu en avais ouverte deux, dont l'une où tu avais vu deux camarades en pleine action. Hum, classe. Enfin bref. Lorsque son regard croisa le tien, son sourire disparu alors automatiquement. Oh, mais c'est vrai, tu venais d'arriver en furie dans sa chambre, c'est peut-être très normal. « Les mecs, je peux vous demander de nous laisser deux minutes ? » Ce n'est qu'après quelques sons totalement macho, qu'ils quittèrent la pièce, vous laissant seuls, toi et Kasey. « Pourquoi tu m'as rien dit, hein ?!? » Oh, mais bien sûr qu'il savait que tu parlais des fiançailles, tu le sus dès qui l'apporta sa main à sa nuque pour ainsi se frotter. « Peut-être parce que j'avais peur que tu entres en furie dans ma chambre pour m'accuser. » D'accord, il marquait un point là. Après tout ce n'était tout de même pas de sa faute. Tu te mordis alors la lèvre, car tu te sentais un peu coupable au fond. « Je voulais te dire que ça ne se produira pas. Tu peux me croire. » « Bien. » Son ton était sec, presque désagréable. Oh oui c'était presque certain que tu venais de lui gâcher sa journée. « Bien. » C'est à ce moment-là que tu aurais dû partir, bien entendu. Et pourtant tu restais bêtement là, à le regarder de haut en bas. Il avait certainement dû le remarquer, car il te dévisagea avant d'ajouter : « Tu avais autre chose à me dire ? » Comme tu étais idiote. « Euh... Non... » Tu quittas alors sa chambre puis la fraternité Elkpaw. Tu avais pensé qu'en lui disant cela, tu te sentirais mieux, mais ce n'était étrangement pas le cas. Et merde. Tu n'as que réussi à te ridiculiser. Jamais tu t'étais sentie comme ça d'ailleurs. Toi qui étais toujours sûre de toi, cette fois si ce n'avait pas été le cas.