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| Sujet: (pia) and in that moment i swear we were infinite. Dim 12 Oct - 21:14 | |
| and in that moment i swear we were infinite pia et diane Le dédale de pierre est pire encore que son école dans le Nevada. Elle se perd, marche puis se perd encore. Quand elle pense avoir trouvé une sortie, un point d’ancrage, ne serait-ce qu’un indice quant à son orientation, celui-ci disparait quelques instants plus tard. Et ce n’est pas faute d’essayer de rester concentrer, elle perd toujours le fil de ses pensées. Il suffit qu’elle regarde un détail horripilant pour se perdre et se retrouver quelques couloirs plus loin, au milieu de nulle part. Elle a beau hanter l'université depuis plus d’une année déjà, elle est réellement incapable de s’y retrouver, les ailes se ressemblent toutes et merlin seul sait combien de fois elle se retrouve là où il ne faut pas. Des fois, elle se demande comme ce genre de chose peut arriver. Puis elle s’écoute parler, se regarde bouger et comprend directement ou est le problème, qui est le problème plus exactement. Si elle marche par ici, c’est parce que plus tôt dans la journée, elle est allée à la volière. Envoyer une lettre à ses parents, comme elle le fait toujours depuis qu’elle a quitté le cocon familial ambulant. Elle aurait bien proposé à Pia d’en faire de même, mais Diane ne l’a jamais réellement vu. Elle l’a croisé une fois, de loin, mais jamais elles ne se retrouvent dans la même pièce. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais tout le monde le sait : les plans de Diane sont toujours foireux. Et Pia ne semble pas encline non plus à venir la voir, ce qui complique pas mal les choses. C’est vrai que Pia et Diane, elles n’ont plus rien en commun, si ce n’est leur physique et leur âme d’enfant. Mais même à partir de là, on peut leur trouver quelques différences qui ont creusé, à leur tour, l’éloignement. Et sa sœur lui manque, à Diane. Elle ne le dira jamais parce que madame fierté s’y refuse, mais plus encore qu’elle n’aime le quidditch, elle aime sa sœur. Et autant d’années de séparation n’ont fait qu’aggraver la situation fragile. Diane aimerait au moins lui parler, mais il suffit de, ne serait-ce les regarder, pour comprendre qu’elles ne sont plus de la même planète. Peut-être même ne parlent-elles plus la même langue. Après quelques minutes d’intense recherche, elle tombe sur un groupe de personnes qu’elle connaît, ou du moins qu’elle fait semblant de connaître. Diane les suit, en quête d’un lieu connu quand elle aperçoit la cafeteria. Heureusement, puisqu’elle a une faim de loup. Un élégant sourire se glisse sur ses lippes rosées tandis qu’elle avance d’une démarche chaloupée. Elle a l’air d’une impératrice, dans sa petite robe rouge, Diane. On pourrait presque croire qu’elle appartient à la haute, avec ce sourire. Mais non. Diane elle fait partie des bourrins. Elle vole sur un balai bien mieux qu’elle ne marche sur terre. Elle partage le dortoir avec des garçons et des garçons manqués. Rebaptisée princesse des elkpaw, ils n’ont pas eu totalement tort. Un coup d’œil circulaire et elle aperçoit une tête brune qu’elle ne connaît que trop bien et qu’elle identifie tout de suite. N’apercevant aucune autre victime à l’horizon, visualisant cet instant comme la chance de sa vie, elle se met à avancer…. A courir, plus tôt, jusqu’à la table ou sa sœur, Pia, mange. « Pia. Tes doigts, franchement ? Tu as des couverts, tu sais. », murmure Diane avec une fausse voix accusatrice. Sa sœur lui a vraiment manqué. |
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