What is love

baby don't hurt me no more
C'est le 6 juin 1996 que je suis née dans l'une des cliniques les plus fortunées de New York. Ma mère s'appelle Sofia Ruiz (de son nom de jeune fille) et mon père David Meyer. J'étais à cette époque un tout petit bébé, avec quelques mèches blondes sur le crâne et de beaux yeux bleus. Mes deux parents viennent des deux familles les plus fortunées du monde de la magie. Tous deux étant de puissants sorciers. J'ai reçu une éducation très stricte, étant obligée d'apprendre le violon et de pratiquer la danse classique.

Je n'étais pas une enfant très difficile à éduquer, je faisais ce qu'on me disait de faire sans rechigner, bien qu'étant très rêveuse. Je m'efforçais de faire le mieux que je pouvais pour rendre fiers mes parents. J'ai grandi dans un foyer rempli d'amour, bien qu'étant plus en présence des domestiques que de mes véritables parents. Je suis fille unique et je pense qu'ils étaient inquiets pour me devenir, ce qui est compréhensible.

La personne la plus importante à mes yeux a toujours été ma mère, c'est plus ou moins normal puisque apparemment le lien mère-fille est un des plus puissants. Mais elle n'était pas souvent là, elle avait beaucoup de travail au ministère de la magie. J'ai donc remplacé son absence par les livres. Dans son bureau, mon père en a une immense bibliothèque. Bien qu'ayant interdiction d'y pénétrer, j'y allais souvent prendre des livres et les lui rendre après les avoir finis. Il n'y voyait que du feu.

J'ai toujours étudié dans de très grandes écoles où l'enseignement général était parallèle à celui de la magie. J'ai toujours eu d'excellents résultats, bien qu'étant un peu rêveuse. J'ai toujours fait la fierté de mes parents. Lorsque j'eus 15 ans, j'entrai à Beauxbâtons, une prestigieuse école de filles. Je n'ai pas eu de problèmes d'intégration, bien qu'étant très réservée. Le fait que seules les filles pouvaient y entrer ne me dérangea guère, contrairement à mes amies, je ne me suis jamais très bien entendue avec eux.

Je ne cherche pas à attirer leur attention ou à les faire m'aimer. Je crois que je ne les comprendrais jamais. Pour moi, ce ne sont que des brutes sans cervelle. Le fait de n'avoir jamais eu de petit ami ne me dérange pas plus que ça, je me dis qu'un jour ou l'autre je trouverais quelqu'un qui me plaît.

Les années passèrent, je grandis. Je devins une jeune femme aux allures encore un peu enfantines. J'eus mon diplôme haut la main et j'obtins une place à Pleatmouth. Un autre de ces prestigieux établissements pour enfants fortunés ou talentueux. . Avant de partir, ma mère, triste et émue de me voir partir, m'offrit un petit médaillon qu'elle avait elle-même reçu de sa mère avant de se rendre à Pleatmouth, endroit où elle rencontra mon père, d'ailleurs.

Et c'est ainsi que j'arriva ici.