What is love

baby don't hurt me no more

L'enfance et les épreuves endurées à cette époque, façonnent les personnes que l'on devient. Et je n'échappe pas à cette règle...

Dit Papa, pourquoi les autres de mon école, c'est leur maman qui vient les chercher ? Ils zarrêtent pas de se moquer de moi, parce que j'ai pas de maman... La jeune enfant avait le regard plongeant dans celui de son père à la recherche de réponses. L’italien sentit son cœur se serrer, il ne pensait pas qu’un jour il allait devoir expliquer à sa jeune fille que sa mère était morte. Quel enfant mérite de vivre sans celle qui est sensé être la personne la plus importante de sa vie. Comment allait-il faire lorsqu’elle sera adolescente et qu’elle aura toutes ses questions de « femmes » ? Il ne voulait que son bonheur mais il n’avait aucune idée de comment s’y prendre. Il ne lui restait plus qu’à aviser le jour venu. Peut être que Mary, sœur de sa défunte femme, pourra l’aider et le guider durant ses années qui s’annonçaient plus difficile qu’il ne le pensait. Mais il fit le serment de faire toujours de son mieux et d’être toujours présent pour ce petit être humain qui lui est si précieux. Dario l’a prit dans ses bras et la réconforta…
Un carton dans les bras, l’homme de la famille monta à l’étage pendant que sa fille observait sa nouvelle maison les yeux grand ouvert. Les Maccario avaient décidé de retourner en Italie, pays d’origine de Dario et le changement était radicale pour la jeune enfant qui avait perdu tout ses repères. A la recherche de réconfort elle s'empara de son lapin rouge qui avait toujours été à ses côtés. Peu après le père l'a rejoignit quand... Mary, il faut que tu viennes tout de suite, j’ai besoin de toi ! s’écria Dario avant de raccrocher sans quitter son enfant des yeux. Il ne pensait que cela allait arriver, du moins il l’espérait de tout son cœur. Sa belle-sœur arriva dans le salon en transplanant  et questionna du regard celui-ci qui ne pouvait détacher les yeux de la jeune blonde. Elle découvrit alors que sa jeune nièce avait donné vit à une de ses peluches. Un sourire se dessina sur le visage de Beth, contrairement à Dario qui s'éloigna vers la cuisine suivi par la sorcière. Le moldu s’écroula alors sur une chaise désemparé par cette nouvelle, sa fille était comme sa mère, une sorcière. Pourquoi il a fallu qu’elle le soit elle-aussi ?! Je voulais une vie normale pour ma fille… Je le sais, mais ta fille est destinée à de grandes choses et si elle est un peu comme sa mèr- Justement c’est ce que je redoute. Qu’elle subisse le même sort que Mary… soupira-t-il la tête baissée.
Ca y est, c’était le grand jour… A l’horizon se dessinait les bâtisses qui allaient accueillir la sorcière  pendant ses 7 prochaines années. Elle pensait rêver, elle, une sorcière ?! Elle avait pourtant grandi comme une petite fille normale, du moins une fille des plus ordinaires. Mais depuis ce jour où sa tante lui a expliqué qui elle était, malgré son jeune âge ce fut un choc puis une révélation. Apprendre que sa mère était une sorcière des plus douée et qu'elle lui avait transmis ses pouvoirs, elle n'en revenait pas. Mais elle se sentit surtout plus proche d’elle, il y avait désormais une sorte de connexion entre elle et elle était curieuse d’en savoir davantage. Mais ce sera ici, à la Villa Medicis que la sorcière qui sommeillait en elle se révèlera et Elynne ne songeait qu’à la découvrir. Elle sentait que sa vie allait changer du tout au tout et qu’elle avait désormais la chance de pouvoir faire quelque chose de bien et de concret.
Elle grimpait sur les arbres, sautait d'une branche à l'autre, elle se sentait si bien. Depuis toujours, elle préférait être à l’extérieur, à l’air pure plutôt qu’enfermé entre 4 murs. Souvent elle était venue en aide à des animaux blessés, des oiseaux, parfois un chat, mais c’était dans les arbres qu’elle aimé être, en contact avec la nature, ressentir toutes les vibrations de l’écorce d’un arbre. Mais cette fois-ci c’était différent, pour la première fois elle avait réussit à se transformer, c’était un petit chat du Bengale qui se baladait en hauteur. Grâce à Beth qui l'avait suivi en Italie et grâce à la patiente de celle-ci durant toutes ces années, elle était désormais comme elle et sa mère, une animagus. Et c’était bien pour cela qu’Elynne tenait tant à maîtriser ce don si particulier, de cette manière elle se sentirait peut être plus proche d’elle.
L’italienne se précipita dans sa chambre et pris les premiers vêtements qui se présentait à elles, quelques indispensables qu’elle mit dans un sac quand elle se stoppa sur une photo. Prise il y a plus de 10ans, on pouvait y voir la sorcière aux côtés de son père tous les deux souriant à pleine dent. Les larmes lui montaient aux yeux et soudain son sac et le cadre à la main, elle transplana. Elle arriva dans une chambre  où elle y trouva son père, bras gauche plâtré et quelques pansements au visage, il devait sans doute avec aussi quelques côtes cassées. Cette fois-ci elle put retenir ses larmes à la vue de cette scène redoutée de tous, celle d’un père sur un lit d’hôpital. Elle s’élança dans sa direction sans le quitter du regard. Un  stupide chauffeur ivre, cet homme était responsable de son état et elle s’en voulait de ne pas avoir pu empêcher cet accident. La perte de sa mère lui avait déjà causé beaucoup de souffrance mais si elle le perdait également, elle ne survivrait probablement pas… Ils étaient si proches, toute sa vie, ce n’était que eux deux, elle avait la chance d’avoir un père très ouvert et compréhensif. Et même si il avait peur pour la vie de sa fille à cause de ses pouvoirs, il ne le lui a jamais empêché de s’épanouir dans ce monde. Pour cela et pour tout ce qu’il a pu sacrifier pour elle, elle lui en sera éternellement reconnaissante et présent epour lui quoi qu’il arrive.
Pleatmouth était sur le point d'être assiégé par tous ces étudiants arrivant de chaque coins du monde. Et Elynne, comme tous les autres, avait hâte de retrouver ses amis et de repartir pour une nouvelle année, année qui la rapprochait de son but initial. Plus jeune, elle ne se serait jamais imaginé une telle vie, autrefois si timide et réservée. Mais ces dernières années lui ont été tant bénéfique, elle était comme métamorphosée. Désormais insensible du regard des autres, qui l’effrayait tant au point qu'elle se referme sur elle. Désormais elle s'était libéré de cette peur du rejet et elle profite de sa vie tant qu'elle le peut ! C'est la sienne et elle l'a vivra tel qu'elle l'a décidé, sans toutefois perdre sa nature à venir en aide aux autres et la sorcière arrêta de prêter main forte, le jour où son coeur s'arrêtera...