What is love
baby don't hurt me no more© tumblr
I. Childhood ... sweet childhood ...
Je la vois encore courir devant moi sur cette plage au sable fin, ses cheveux s'élever dans le vent et fouetter mon visage alors que je me rapproche d'elle pour l'attraper et la faire voltiger dans les airs. J'ai beau n'avoir que cinq ans, je suis déjà assez fort pour soulever ma petite soeur de trois ans ma cadette qui rit aux éclats sous le soleil de Miami. L'air salé me pique agréablement les yeux et le visage en sueur à force de trop faire le fou et je vois les joues rouges d'Hestia m'indiquer qu'elle est dans le même état que moi.
- Tu vas bien bichette ? J'agrippe délicatement ses épaules alors que je m'agenouille à sa hauteur. Ses yeux grands ouverts aux prunelles d'un bleu éclatant me fixent, son sourire m'est adressé et alors qu'elle pouffe de rire en voyant mon air inquiet, je sens mes mains se refermer sur du vide. Hestia ... éternelle bout-en-train qui ne supporte pas de rester en place une seconde. Je ferme les yeux, reste agenouillé et secoue la tête de droite à gauche, souriant sereinement alors que j'entends ses éclats de rire s'élever quelques mètres devant moi et s'éloigner de plus en plus.
Lorsque je me réveille, le soleil se noie à l'horizon. Je suis persuadé qu'il retourne dans sa caverne, sa grotte, son nid douillet peu importe, choisissez l'appellation qui vous convient le mieux. J'étais persuadé que le soleil allait lui aussi se coucher et avait un lit encore plus confortable que le mien que je trouvais trop petit. Déjà à cet âge, j'avais la folie des grandeurs et rêvait d'avoir un lit king size sous les couvertures duquel je me plairais à me cacher et m'inventer des histoires de pirate. Mes paupières s'abattent lentement sur mes yeux humides à force de bailler. J'émerge d'un énième sommeil et je m'en rends à peine compte. Persuadé d'encore rêver, je veux m'allonger mais réalise que je suis déjà totalement étalé sur le sol sablonneux de la plage se trouvant non loin de notre maison. Nous avions de la chance, nos parents avaient acheté il y a quelques années de cela une petite villa en bord de plage avec un jardin et un sentier menant directement à la plage grâce à des marches en pierre que nous aimions descendre Hestia et moi. La plage était notre endroit préféré et je ne m'inquiétais même pas de me retrouver seul après m'être assoupi. Hestia connaissait le chemin pour rentrer à la maison et nos parents nous surveillaient ainsi j'étais serein. Je savais que ma narcolepsie latente ne me menaçait pas ici. Tout allait bien alors, je fermais à nouveau les yeux et m'imaginais décoller vers le ciel, porté par une légère brise qui venait chatouiller ma peau le long de ma colonne vertébrale jusqu'à ma nuque, faisant se balancer mon corps qui s'élevait lentement jusqu'à atteindre la lune.
- Cesare ? Que fais-tu ? J'ouvrais un oeil et voyait la lune que je m'apprêtais à toucher du bout des doigts s'éloigner et se retrouver dans le ciel aux côtés de ses meilleures amies les étoiles. La main dressée vers le ciel, je laissais mon bras retomber mollement alors que je prenais une grande inspiration qui m'aiderait à me relever et croiser le regard inquiet de ma mère qui venait à son tour de descendre les marches, tenant une Hestia toute propre et en pyjama par la main.
- Tu vas bien Cesa' ? C'est l'heure du repas, si tu as faim ...- En plus maman a fait une énorme pizza ! Viens voir CesarééééééJe souriais, répondais d'un hochement de tête tout en m'aidant de la paume de mes mains et de la force de mes bras pour me remettre sur mes deux pieds. Je m'étire et les rejoins. La main de maman est chaude et elle me sourit tendrement. A cette époque, j'ignorais encore ce qui allait se passer neuf ans plus tard ...
II. Innocence is gone ...
On dit parfois que la vie est un long fleuve tranquille. Mon grand père, lui, disait qu'elle passait trop vite et que l'innocence de l'enfance s'effritait tout aussi vite. Je n'avais jamais réellement pesé le poids de ces mots mais maintenant que j'arrivais à l'âge ingrat de mes quatorze années de règne sans aucune invasion de pays autre que l'Amérique, je les prenais de plein fouet. Alors assis contre la porte de ma chambre, observant ma petite soeur elle âgée de douze ans à ce moment là qui pleurait sur mon lit, je me mordais l'intérieur de la joue en essayant d'ignorer les cris qui s'élevaient de l'autre côté du mur qui nous séparait tous deux de l'affrontement entre nos parents. Au fil des ans, j'avais appris à composer avec et ç les ignorer mais Hestia, elle, ne pouvait pas réussir un tel exploit. Elle était encore trop innocente, trop sensible et si délicate ... L'incompréhension marquait les traits tirés et rouges de son visage à force de trop pleurer. Je m'étais assoupi deux fois déjà depuis qu'ils avaient commencé à hausser le ton. La première lorsque j'avais fermé la porte de ma chambre derrière nous, décidant d'amener ma petite soeur aussi loin que possible d'eux le temps que leur conflit se calme et m'étais laissé glisser au sol devant les yeux larmoyants de mon précieux sucre d'orge. Je m'en voulais de tomber sans arrêt dans les bras de Morphée mais c'était inévitable. Je subissais cette malédiction depuis trop d'année pour m'en étonner à présent. C'en était de même pour Hestia. Elle était tout de même restée blottie contre moi, s'allongeant elle aussi au sol dans mes bras, fermant les yeux tout en sanglotant. Je l'avais serrée contre moi dans mon sommeil et m'étais réveillé à l'instant où elle s'était dégagée de mon étreinte pour aller se poser sur mon lit, les yeux écarquillés, l'air effrayé.
- CESARE ? CESARE OUVRE MOI CETTE PORTE !J'émergeais doucement et me reprenais la dure réalité en pleine face. J'avais eu le réflexe de fermer la porte à clé histoire que nous ayons le droit à un peu de répits mais notre mère semblait vouloir entrer. Je m'y opposais et c'est à partir de ce moment que j'étais resté adossé à ce pan de mur permettant l'accès -ou non dans ce cas précis- à ma chambre. Hestia venait de saisir entre ses mains ma peluche panda préférée et la serrais contre elle. Même si elle avait douze ans et prétendait en avoir seize et ne plus avoir besoin de peluches, elle savait apprécier la compagnie de celles-ci et leurs douceurs lorsque plus rien ne tournait rond dans son monde. J'avais peur pour elle. La sachant aussi sensible et fragile, je me disais qu'elle allait peut-être sombrer dans la dépression. De nous deux, elle était celle qui était le plus attachée à nos parents, à leur relation, au couple qu'ils formaient et n'était pas prête à ce qui s'annonçait depuis déjà plusieurs mois. A chaque fois qu'il s'engueulaient depuis près d'un an, ils évoquaient le divorce et un matin, j'avais même entendu notre mère parler à son avocat au téléphone pour évoquer les termes du contrat qu'ils devraient signer si jamais ils décidaient de se séparer. Pour moi, c'était donc devenu une évidence, quelque chose d'essentiel et de plus saint que cette relation qui ne leur convenait plus et qui les poussait à se déchirer l'un l'autre et nous faire mal en même temps. C'était triste à dire mais je n'attendais que ça ... Je voulais qu'ils se séparent ... Alors, je ne trouvais aucun mot réconfortant à dire à Hestia hormis :
- Ca va aller petit coeurJe lui adressais un sourire réconfortant avant de m'endormir une deuxième fois alors que notre mère retournait agresser notre père. Sur les airs de son accent italien prononcé, je m'endormais une deuxième fois avant de me retrouver au présent et voir Hestia se balancer doucement sur mon lit. Je décidais finalement de me lever et d'aller lui parler. Je vérifiais que la porte était toujours bien fermée et collait ma chaise de bureau contre la poignée de sorte à ce qu'ils ne puissent pas ouvrir la porte. Seulement, cela aurait été plus facile s'ils avaient été tous deux moldus mais nous n'y sommes pas encore ... Je me glissais à ses côtés, la prenais à nouveau dans mes bras sentant les larmes couler le long de sa joue alors qu'elle fixait le mur d'en face, silencieuse, déglutissant avec peine. J'avais plus mal pour elle que pour moi. La voir aussi triste m'aurait rendu malade mais je ne pouvais me permettre de montrer une once de faiblesse alors qu'elle allait déjà si mal. Ce dont elle avait besoin c'était d'un roc, d'un frère présent pour l'écouter, la rassurer, pour s'opposer entre elle et les terribles évènements qui se déroulaient dans la pièce d'à côté. J'étais à Salem depuis deux ans maintenant mais n'étais toujours pas autorisé à faire de la magie à la maison. Si j'avais pu, j'aurais insonorisé notre pièce et empêché ainsi tout bruit d'en sortir et d'y rentrer pour l'épargner. Seulement, je pouvais seulement attendre qu'ils se calment et qu'Hestia s'endorme ou arrête de pleurer. Je me promettais aussi de ne plus succomber au sommeil et même si cela allait être dur, j'allais me faire violence.
Deux heures passèrent, deux longues heures et je m'étais finalement endormi contre toute attente aux côtés de ce petit corps que je serrais contre moi et refusais de laisser partir. Seulement, la pression exercée en face était si forte que mes membres endormis ne firent pas le poids. Quand je parvins à ouvrir un oeil, il était trop tard. J'avais aperçu son visage défiguré par de nouvelles larmes venues glisser en torrent sur ses joues avant qu'il ne disparaisse derrière la porte certainement ouverte magiquement par mon père. Le temps que je me redresse et ne réalise qu'elle était partie et je me retrouvais seul avec mon père dans cette trop grande maison pour nous deux ...
- Pourquoi tu l'as laissée partir ...Ma voix était sèche, mon regard noir et mes poings serrées contre le bord de la table du salon. Mon père, assis en face de moi m'avait demandé de m'assoir pour faire le point avec moi. J'avais beaucoup d'estime pour ce sorcier prometteur qui travaillait en tant qu'auror pour le gouvernement magique américain et était trop peu souvent à la maison. Cependant, ce soir, je ne comprenais plus rien. Je savais tout de leurs disputes car même lorsque je dormais, je gardais une oreille ouverte et le moindre mot qu'ils s'adressaient, le moindre reproche, tout ça tombait dans mon conduit auditif et remontait jusqu'à mon cerveau. Je savais que papa soupçonnait maman de le tromper et que leur dispute avait commencé là. Ma haine pour ma mère avait également démarrée à ce moment là et dès lors, j'avais eu beaucoup de mal à me contenir lorsqu'elle m'adressait la parole et essayait de se faire passer pour une victime ou une innocente. Je pouvais voir le mensonge animer le moindre de ses gestes, teinter la moindre de ses paroles, accompagner son quotidien. Malgré mes avertissements envers ma petite soeur que j'essayais d'épargner, elle avait continué à vouloir faire confiance à maman et voilà que maintenant, cette femme que je ne considérais dès lors plus comme ma mère, venait d'emmener ma réplique féminine de quatre ans plus jeune que moi. Je ne lui en voulais pas à cet homme, j'en voulais seulement à ma mère mais ne pouvais contenir ma rage ce soir-là. Il ne répondit pas, il fixait ses mains croisées devant lui alors qu'il était assis et devait sûrement ressasser ce qui venait de se passer.
- Je suppose qu'elles vont prendre l'avion et rentrer en Italie ? Il se contentait de hocher la tête. Je savais très bien quels étaient les plans de mamans et n'ignorait rien de ce qui attendait Hestia. Elle allait rejoindre l'école magique italienne de Médicis. Encore heureux pour elle, l'année scolaire allait commencer dans quelques mois le temps des vacances d'été et des examens finaux. Elle ne serait au moins pas réellement chamboulée par le changement soudain d'établissement et pourrait goûter à une scolarité normale ... J'avais juste peur que maman ait une mauvaise influence sur elle ... et à cette idée, je lâchais les vannes et pleurais. C'était la première fois que je pleurais devant mon père et celui-ci fut touché. Il vint me prendre dans ses bras et je m'y endormis.
III. Life's too short to even care at all
- Tu fais quoi ce soir Beca ? - Rien, tu veux m'inviter à la soirée des Elkpaw ?- Non je voulais juste m'assurer que tu n'y serais pas !Je raccrochais finalement, un sourire mauvais accroché au visage. Le Cesare innocent, timide et peu sûr de lui de quinze ans arpentant avec crainte les couloirs de Salem avant de se rebeller et devenir ce garçon fier, charismatique et respecté avait laissé place à une véritable pourriture pour les filles. En tout cas, c'est ce que devait penser cette fameuse Beca des Waspstings qui venait de se faire rembarrer en beauté et chercherait certainement à se venger lors de la soirée. Tout ce que je voulais, c'était qu'elle me foute la paix. Ca ,n'était pas parce nous avions couché ensemble que j'allais m'agenouiller à ses pieds, dire amen à tout ce qu'elle avançait et devenir son petit-ami. Non, elle se mettait le doigt dans l'oeil. Je manquais de tact, je le savais et ne faisais aucun effort. J'aimais rencontrer des filles, les séduire et une fois que j'avais eu ce que je voulais, je les laissais. J'étais capricieux et mauvais. La faute à qui ? A maman Moriarty ! Je ne pouvais tout simplement pas songer à être un jour en couple alors que la seule image de l'amour que j'avais eu avait les traits d'un conflit étalé sur une toile représentant deux époux se déchirant pendant des années.
L'année touchait à sa fin et je m'apprêtais à rejoindre mes amis pour les festivités de fin d'année qui mettrait un point final à cette troisième année achevée avec plus ou moins de brio. J'étais sûr d'avoir la moyenne dans toutes les matières mais de là à avoir des résultats excellents, je ne promettais rien ! Tout ce qui m'intéressais ce soir c'était rejoindre James, Elsie, Cléo, Buffy pour lui faire la misère en tant que bizu et boire jusqu'à n'en plus pouvoir ... Et accessoirement rencontrer quelqu'un. J'aimais ces débuts de soirée prometteurs qui laissaient au hasard l'opportunité de bien faire les choses et me mettre une jolie Waspstings entre les bras, certainement aussi éméchée que je ne le serai dans les heures à venir. Je venais cependant de briser le coeur d'une Waspstings de plus et savais que j'étais menacé. La présidente de la sororité m'avait bien averti la dernière fois et m'avait clairement dit :
- Si tu t'en prends au coeur d'une de mes soeurs, je te promets que plus jamais tu ne toucheras à une Waspstings de ta vie !Je haussais les épaules en me remémorant ces mots et en retouchant à l'ourlet de mon pantalon de soirée. J'étais persuadé de recroiser des Waspstings et ça n'étaient certainement pas quelques mots qui allaient m'empêcher de faire ce que je voudrais ... Et puis ça n'était pas de ma faute si ces étudiantes tombaient dans mes bras, s'attachaient à moi alors que je ne leur promettais ni de décrocher la lune ni de les emmener à dos d'hippogriffe à l'autre bout de la terre ... Je ne savais pas ce qui clochait chez ces demoiselles mais je commençais à en avoir marre. C'est alors grognon que je rejoignis mes amis et que nous partimes rejoindre les festivités !
Ce soir, nous avions rendez-vous sur la plage. J'appréciais enfin les décisions et l'organisation du club chargé de l'évènementiel qui avait enfin consenti à organiser une petite soirée en bord de mer. J'étais donc prêt à tout instant à tomber la chemise et me jeter dans l'eau une bouteille de Whisky pur feu à la main, une jeune fille accrochée au bras. Les festivités avaient déjà commencées lorsque nous arrivions mais nous rattrapames bien vite notre retard et bien vite, j'eus la tête qui tourne. Ce ne fut que lorsque je croisai son regard que je reprenais conscience. Son regard aquilin me toucha en plein coeur. Son corps aux traits savamment bien dessinés sous le tissus de sa jolie robe m'en mirent plein la vue et je fondais déjà. Je me demandais même s'il n'y avait pas un trait de bave qui glissait le long de mon menton avant que je décide d'arrêter de faire l'idiot et d'aller à sa rencontre. Bien évidemment, je trébuchais sur une bouteille en arrivant à sa hauteur et m'adressais à ses pieds.
- Bonjour vous, vous êtes magnifique.Une très bonne introduction qui me permis de me retrouver bien vite face à elle, son visage à quelques centimètres seulement du mien. Elle s'était agenouillée à ma hauteur alors que je me redressais en gloussant. Son beau visage me dévisageait et ses doigts longs et fins repoussèrent une mèche de mes cheveux qui barraient mes yeux et me faisaient loucher. Elle était délicate, belle et surtout, époustouflante. J'avais rarement vu une fille aussi belle et m'étonnais de ne l'avoir encore jamais aperçue. Je lui faisais part de ma surprise en me redressant et elle se présenta après avoir émis un espèce de rire cristallin dont seules les vélanes de son espèce sont capables de produire. J'étais persuadé qu'elle était une vélane mais elle m'affirma le contraire. Nous commencions ainsi à discuter et bien vite, j'essayais de me rapprocher d'elle. Je la voulais, elle était ma nouvelle cible, ma nouvelle proie bien qu'à l'évocation de son nom, je me sente relégué plus bas que terre, bien vite rappelé à l'ordre par le manque de prestige de mon nom et de mes origines. Certes j'avais quelques ancêtres superstars de Quidditch mais rien d'aussi classe que la famille Longchamps dans mon arbre généalogique. Je la connaissais, j'en avais entendu parler. La jet-setteuse sorcière la plus sulfureuse que le monde magique ait connu était française et portait le doux prénom d'Hope. Cette jeune naïade se trouvait devant moi et j'avais encore du mal à y croire. Seulement, je refusais de lui faire part de mon étonnement et agissait avec elle comme je l'aurais fait avec n'importe qui. Je voyais qu'elle buvait autant que moi, riait à mes blagues et à ma maladresse et se fichait de savoir d'où je venais ou la réputation que j'avais. Ce qu'elle voulait, c'était jouer alors ... nous allions jouer.
Je l'avais cherchée toute la soirée me rapprochant parfois dangereusement près d'elle de sorte à frôler ses cuisses du bout de mes doigts pour mieux m'écarter ensuite pour aller nous resservir un verre et puis elle faisait de même, se collant contre moi faisant mine d'avoir été bousculée, effleurant mes lèvres des siennes pour mieux s'écarter et lancer un nouveau sujet de conversation que je suivais bien entendu. La frustration était grande mais j'aimais ce petit jeu qui s'était installé entre nous ... La nuit ne faisait que commencer mais je savais déjà qu'Hope ne finirait pas dans mon lit ce soir. Non, j'avais d'autres projets pour elle et j'en ferai part à James le lendemain dès que je me réveillerai de bon matin.